En quelques mois, la Fédération Béninoise des Sports Electroniques s’est imposée comme l’une des plus dynamiques et structurées de la région ouest-africaine. À travers l’organisation rigoureuse de son championnat national, réparti sur plusieurs zones géographiques et autour de jeux majeurs comme EA FC, elle illustre ce qu’un encadrement sérieux et une vision claire peuvent accomplir dans un secteur en pleine croissance.

Ce succès n’est pas le fruit du hasard. Il s’inscrit dans une stratégie bien pensée, portée par une équipe engagée et coordonnée avec efficacité. Au cœur de cette dynamique : Médard Djékété, Président de la Fédération, poste qu’il cumule avec sa fonction de président de l’association internationale Afrigamers. Figure charismatique et moteur de cette réussite collective. Grâce à son leadership, la fédération a su poser les bases d’un écosystème compétitif, accessible, et surtout porteur de valeurs fortes.

Un championnat structuré, inclusif et ancré dans le territoire

L’un des piliers de la réussite de la Fédération Béninoise des Sports Electroniques est sans conteste son championnat national, aujourd’hui cité comme un exemple d’organisation dans la sous-région. Pensé en plusieurs phases régionales, il couvre l’ensemble du territoire béninois et offre à des centaines de jeunes joueurs l’opportunité de s’exprimer dans un cadre compétitif et équitable.

Le jeu EA FC, enrichi par les nouvelles intelligences artificielles (IA), occupe une place centrale dans cette compétition. Ce choix technologique permet d’élever le niveau technique des participants, tout en rendant l’expérience plus immersive et pédagogique. Médard Djékété explique que ces innovations permettent aussi de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les jeunes, transformant ainsi le jeu en outil de socialisation moderne.

Le championnat mise sur des événements physiques, organisés dans des lieux communs où les joueurs peuvent se retrouver, partager, apprendre et créer des liens. Cette approche favorise une forme de citoyenneté numérique, où la technologie devient un prétexte pour mieux vivre ensemble.

Un partenariat solide avec le secteur privé

Le développement rapide du championnat national a également été rendu possible grâce au soutien de partenaires et sponsors engagés, tels que l’Institut français, l’ambassade de France et l’ambassade du Grand-Duché du Luxembourg, qui ont compris le potentiel de l’Esport comme vecteur de visibilité, d’innovation et d’impact social. Ces collaborations permettent à la fédération d’offrir une organisation professionnelle, tant au niveau logistique que communicationnel.

Cette synergie entre secteur public et privé permet d’assurer la pérennité du projet, tout en créant un environnement propice à l’éclosion de talents et au développement de carrières professionnelles dans l’Esport. Une perspective encore rare en Afrique, mais que le Bénin, sous l’impulsion de sa fédération, commence à rendre concrète.

Un modèle pour toute la région

Aujourd’hui, la Fédération Béninoise des Sports Electroniques fait figure de référence. Sa capacité à structurer une filière compétitive, inclusive et socialement utile en fait un modèle à suivre pour d’autres pays de la région. Plusieurs fédérations s’y intéressent déjà de près, avec l’espoir d’adapter cette réussite à leurs propres contextes.

Cette avancée n’aurait pas été possible sans une vision forte, portée par un leadership engagé. Le président Médard Djékété, sans jamais se mettre personnellement en avant, a su créer les conditions de cette réussite collective. Son approche rigoureuse, ouverte à l’innovation et profondément ancrée dans les réalités locales, continue d’inspirer et de tracer une voie nouvelle pour l’Esport africain.